Créée en 1997, adhérente à France Victimes (ex. INAVEM) et conventionnée avec le Ministère de la Justice, l’association SOS Victimes 93 apparaît comme le référent départemental en matière d’aide aux victimes et veille à affirmer la spécificité de son intervention reposant sur une approche globale de la problématique des victimes.

Une première phase d’accueil consiste à offrir à la personne une écoute, un espace de parole dans lequel elle va pouvoir verbaliser ce que la situation a mobilisé en elle. Cette phase perçue déjà comme une reconnaissance, voire une ébauche de réparation va permettre d’atténuer les sentiments d’insécurité, d’injustice ou même de méfiance à l’égard des institutions.

L’entretien va non seulement permettre d’identifier les problèmes d’ordre juridique mais il va également faire émerger des attentes sous-jacentes difficiles à formuler.

Le juriste « généraliste du droit » décode avec la personne les problèmes rencontrés, reformule avec elle la question posée, l’informe, l’accompagne dans ses démarches.
Il examine avec elle les difficultés d’ordre socio-économique qu’elle est susceptible de rencontrer, avant de décider éventuellement d’une orientation vers les professionnels spécialisés.

En fonction des répercussions psychologiques identifiées au cours de cet entretien, un soutien par un professionnel spécialisé de l’association pourra être proposé.